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Que peut-on dire des logements soumis au DPE depuis le 1er juillet 2021 sur Lyon et sa région ? - 22/09/2022

Même si la base de données présente sur la plateforme de l’Observatoire DPE ne comporte que les résultats des DPE vente, location et neuf réalisés depuis le 1er juillet 2021, concernant donc une partie seulement des logements du parc immobilier de France métropolitaine, elle délivre déjà des informations très pertinentes concernant la situation actuelle des logements en termes d’efficacité énergétique, thermique et environnementale. À Caluire-et-Cuire et plus globalement à Lyon, que nous apprend l’outil statistique de l’Observatoire DPE que les diagnostiqueurs immobiliers alimentent en transmettant leurs rapports DPE à l’ADEME ?
 

DPE à Caluire-et-Cuire et à Lyon : quelle répartition des étiquettes DPE selon l’Observatoire ?

L’outil statistique de l’Observatoire du DPE se base sur plus de 2,7 millions de diagnostics de performance énergétique réalisés depuis le 1er juillet 2021 en France métropolitaine, soit un peu plus de 2,6 millions de DPE logement et près de cent mille DPE tertiaire. Depuis l’entrée en vigueur du nouveau DPE, qui s’appuie uniquement sur la méthode de calcul 3CL, près de mille huit cents DPE ont été réalisés à Caluire-et-Cuire et leurs résultats indiquent 13 % de logements classés F ou G (passoires énergétiques), 21 % de logements classés E, 36 % de logements classés D, 27 % de logements classés C et 3 % de logements classés A ou B. En ce qui concerne Lyon, où seulement 80 DPE ont été réalisés depuis la réforme, les logements de classe D ou E représentent chacun 35 % des logements diagnostiqués, les logements de classe C, 23 %, puis, on compte 4 % de logements de classe G, 3 % de logements de classe F et 1 % de logements de classe B.
 

Observatoire du DPE : des statistiques qui ne se limitent pas à la répartition des étiquettes DPE

L’Observatoire du DPE permet de générer des statistiques très précises et non seulement sur la répartition des étiquettes DPE par région, département, intercommunalité et commune. En effet, cet outil de l’Observatoire DPE permet de visualiser de nombreuses autres données relatives à la performance du bâtiment comme la répartition des étiquettes « climat », la répartition par usage de la consommation en énergie finale, la qualité du confort d’été des logements étudiés, la qualité de l’isolation de l’enveloppe, la répartition des déperditions, etc. À titre d’exemple, en région Auvergne-Rhône-Alpes, la qualité du confort d’été est moyenne (45 %), voire insuffisante (30 %) pour la majorité des logements, la qualité de l’isolation de l’enveloppe est insuffisante pour deux logements sur cinq, quant aux déperditions thermiques, elles sont dues principalement à la ventilation (32 %), aux murs (26 %) et aux portes et fenêtres (18 %).

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